SOUS LA VAGUE
Gilles Garraud
Grand prix d'auteur du festival 2021 - Saint Benoît
Et si la mer était la plus forte. Déjà l’océan déborde les dunes nomades, repousse inlassablement le sable dans les terres, empoissonne les arbres captifs, attaque les tendres falaises calcaires et détruit certains lieux de vie.
C’est totalement immergé et le regard à fleur d’eau que je perçois plus intimement la fragilité des espaces côtiers. Je suis chahuté par les vagues, je dérive, parfois je coule. La côte s’éloigne, se rétrécit, s’incline et se floute. La mer prend une nouvelle dimension et révèle une puissance insoupçonnée.
L’eau recouvre virtuellement les espaces de vie et nos récentes empreintes. Est-il trop tard et serions-nous déjà demain?
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